Je n’en revenais pas que ce type ait rejeté la faute de son acte sur Anastasia. Le seul coupable c’était lui et la jeune femme n’avait rien fait ni rien demander.

« Tu ne lui dois rien et ce n’est pas de ta faute, c’est entièrement de la sienne. C’est un sale pervers »

J’avais tellement envie d’aller lui casser la gueule personnellement mais vu comment Anastasia me tenait, je me disais qu’elle avait besoin de moi ici avec elle. Je passais donc mes ordres à la sécurité mais également à Taylor, il pourra mettre à ce type la correction qu’il mérite et que je ne peux pas lui donner. Je raccrochais et Anastasia me dit que je ne devais pas faire ça car j’allais avoir des ennuis.

« Je me fiche bien d’avoir des ennuis Ana, ce sale type n’aura que ce qu’il mérite… Personne ne me fera de mal mais à toi il t’en a fait et ça aurait pu être bien pire. Alors je ne peux pas le laisser partir comme ci tout allait bien »

J’étais dans une rage folle, dire que ce type avait osé poser ces mains dégueulasse sur le joli corps de ma jolie Ana. La jeune femme passa ces bras autour de mon cou et je la serrais bien contre moi en inspirant son odeur. Mais je n’aimais pas rester sans être confronter à ce type, j’avais besoin de décharger ma colère.

« Ana, reste dans mon bureau et je vais revenir »

J’écartais la jeune femme de moi et je me dirigeais vers la porte de mon bureau. Je devais aller voir ce type et régler cette affaire.

Je devais aller voir ce type et je voulais avant tout protéger Anastasia. Je disais donc à la jeune femme de rester dans mon bureau, au moins elle serait en sécurité. Mais elle s’accrocha à moi en me demandant de ne pas y aller.

« Il le faut Ana, je ne vais pas le laisser s’en sortir sans rien faire »

Je m’écartais et je sortais du bureau mais Anastasia ne m’écoutait pas. Elle sortit du bureau à son tour pour me suivre dans le couloir. Je la regardais alors qu’elle me demandait de ne pas la laisser, je n’aimais pas la voir dans cet état.

« Anastasia pour une fois dans ta vie fait ce que je te dis ! Reste dans le bureau ! Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, au moins dans mon bureau je saurais que tu es en sécurité »

Je me retournais et je continuais de marcher dans le couloir mais la jeune femme était têtue. Elle refusait de m’écouter et je ne savais pas quoi faire. Je voulais la savoir en sécurité afin de ne pas m’inquiéter pour elle et gérer cette histoire comme il le faut. Vu l’état dans lequel était la jeune femme, je ne pouvais pas essayer de lui faire peur en la menaçant d’une fessée pour qu’elle m’écoute. J’étais bien incapable de lui faire quoique ce soit dans son état. Je m’arrêtais dans le couloir en soupirant avant de me retourner vers elle et de l’attirer contre moi. Je la serrais bien fort en déposant un baiser sur ces cheveux.

« Ana s’il t’arrivait quoique ce soit… Je veux te protéger mais tu fais tout pour m’en empêcher… »

Je la prenais dans mes bras mais elle me demanda de ne pas m’en aller. Je ne pouvais pas rester car je voulais à tout prix voir ce type et me le faire. Je laissais Anastasia et je me rendais dans la salle des archives. J’hurlais sur ce sale pervers, me retenant de lui mettre mon poing dans la figure tout en lui expliquant pourquoi il était viré. Après m’être défouler et avoir vu ce type quitter mon entreprise une bonne fois pour toute. Je remontais ensuite je me rendais dans mon bureau, je cherchais Anastasia mais elle n’était pas là. J’allais donc voir dans son bureau et je la trouvais tremblant comme une feuille sous le bureau.

« Ana, je suis là c’est moi… Tu n’as plus à t’en faire, ce sale pervers est parti. Il ne reviendra plus… »

Je la fis sortir de sous son bureau et je la prenais dans mes bras. Je caressais doucement son visage, bien content que la jeune femme s’en soit bien sortie. Je l’embrassais tendrement avant d’enfouir mon visage au creux de son cou.

« On va rentrer chez moi… Pas besoin de continuer de travailler après ce qu’il s’est passé, il faut que tu te détendes »

Je relevais la tête et je la regardais dans les yeux en remettant une mèche derrière son oreille.

Anastasia accepta de rentrer chez moi, elle n’avait pas le moral pour continuer à travailler. Il fallait qu’elle se repose et qu’elle passe à autre chose. Une fois chez moi, je laissais Anastasia se rendre dans la chambre. Je devais la laisser un peu tranquille et la laisser respirer un peu mais au fond de moi j’étais inquiet pour elle. En attendant, je décidais de travailler un peu chez moi pour ne pas perdre trop de temps mais également pour m’occuper. J’étais concentrer sur mon travail quand j’aperçus un mouvement du coté de la porte de mon bureau. J’aperçus Anastasia dans un vieux pyjama sorti du marché aux puces. Non mais comment elle peut porter un truc pareil, c’est horrible. Ca ne lui va pas du tout et ça ne la met pas en valeur. Mais bon je devais me faire une raison, elle avait besoin de réconfort et de se sentir bien tant pis si mes yeux me brulent à la vue de ce pyjama horrible. Décidément sa tenue me coupait tout envie de baiser bien que de toute façon, je ne la baiserais pas vu dans l’état qu’elle est. Je la regardais entrer et je la laissais venir sur mes genoux, passant mes bras autour d’elle tandis qu’elle me demandait de ne pas la laisser seule.

« Je ne savais pas si tu avais besoin de moi ou pas alors j’ai pensé que je devais te laisser un peu tranquille. »

Je la regardais et je caressais son joli visage. Dire que ce sale type avait voulu profiter d’elle, elle est à moi et à personne d’autre. Je déposais un baiser sur son front, ne sachant pas comment réagir. Je ne savais pas si elle accepterait ou non d’avantage de gestes de ma part. Je ne voulais pas empirer les choses.

« On restera quelques jours rien que tous les deux ici… ca nous permettra de passer du temps ensemble et d’oublier un peu cette histoire »

Je passais mes bras autour de la jeune femme et elle enfouit son visage dans mon cou. Je la sentais se détendre mais je savais qu’elle était loin d’être remise.

« Ne t’en fais pas pour mon travail. Je vais déléguer à des collègues compétents et je travaillerais ici la journée si besoin »

Je la regardais et je la laissais m’embrasser avant qu’elle ne pose son front contre le mien. J’esquissais un sourire et je venais frotter mon nez contre le sien. Et bien quoi, les PDG aussi font des bisous esquimau ! Je plongeais mon regard dans le sien et je fus assez surpris qu’Anastasia me dise qu’elle était désolée.

« Ne sois pas désolé Ana. Tu n’y es pour rien, ne te prends pas la tête. C’est ce sale type qui devrait être désolé, tout est de sa faute. Il ne te fera plus de mal maintenant, tu ne le reverras plus. »

J’avais viré ce sale pervers sur le champ et j’avais bien fait, je n’avais pas envie qu’il cherche à croiser Anastasia au sein de mon entreprise. Je la protégeais car je ne voulais pas qu’on lui fasse du mal ou qu’on me la pique sous mon nez. Je laissais la jeune femme faire ce qu’elle voulait, je ne savais pas trop comment réagir.

« Non tu peux rester, tu ne me dérange pas »

Je lui adressais un sourire rassurant avant de me remettre à bosser. La présence de la jeune femme me perturbait un peu mais je continuais ce que j’étais entrain de faire. Je savais que je ne pourrais pas la toucher ou encore coucher avec elle ce soir, elle n’était pas en état. Sauf que moi, je suis dans tout mes états, je n’avais pas décompresser depuis la rage qui n’avait envahie dans l’après midi à cause du pervers.

Tandis que je continuais mon travail, Anastasia se montrait câline envers moi. J’aimais bien sa douceur mais je savais qu’il m’en fallait beaucoup plus pour me détendre. La jeune femme finit par poser ces mains sur mes joues et je prolongeais tendrement son baiser avant de la regarder dans les yeux. Elle me dit qu’elle avait besoin de moi et qu’elle ne savait pas ce qu’elle ferait sans moi. Je ne savais pas du tout quoi répondre à ça car moi-même je ne savais pas bien dire si j’avais besoin d’elle ou pas, j’étais encore perdu dans mes sentiments.

« Tu sais quoi, je vais arrêter de travailler et on va aller dans la chambre tout les deux en tout bien tout honneur. »

Je ne voulais pas qu’elle prenne peur ou je ne sais quoi en se disant que si je l’amenais dans la chambre ça serait pour faire ce que je sais le mieux faire. J’éteignais mon ordinateur et je me levais avant de prendre Anastasia par la main. Nous quittions mon bureau et en traversant la grande salle, Taylor arriva sur le seuil. Il m’indiqua qu’Elena était là et qu’elle voulait me voir, je savais que ça n’allait pas plaire à Anastasia.

« Tu peux aller dans la chambre si tu n’as pas envie de la voir »

Je ne voulais pas la forcer à rester mais elle faisait comme elle voulait. Elena ne tarda pas à entrer et elle vint nous saluer.

Anastasia décida de rester quand Taylor nous annonça l’arrivée d’Elena. La jeune femme se colla un peu plus à moi et elle posa sa tête sur mon épaule. Elena finit par arriver et je remarquais qu’elle regardait Anastasia. Elle aussi avait du remarquer le pyjama pourri, elle devait se douter que vu la tenue j’allais passer une soirée très calme. Mais soudain Elena me prit dans ces bras et je sentis qu’Anastasia me lâchait. Je fus assez étonné et je regardais Elena d’un air intrigué avant de regarder Anastasia. Elena me dit qu’elle avait appris pour ce qui c’était passé et elle se demandait si j’allais bien.

« Je vais très bien, il ne faut pas s’inquiéter pour moi… Ce sale pervers a voulu s’en prendre à Anastasia mais maintenant c’est régler, il ne lui fera plus jamais rien »

Je finis par m’écarter d’Elena tandis que j’apercevais Anastasia en train de se diriger vers le petit salon où elle prit place au piano. Mais Elena détourna mon attention et je la regardais en levant les yeux au ciel quand elle se mit à parler.

« Tu me sembles très tendu, tu n’as pas réussi à évacuer la pression que tu as ressenti dans la journée… Tu sais que tu as besoin de ça, Christian. Moi en tout cas, je le sais très bien »

Je la regardais de nouveau intrigué, elle chercher quoi là ? Elle ne veut pas non plus qu’on aille ensemble dans la salle de jeux pour évacuer ou au lit pendant qu’Anastasia est là. Je ne comprenais pas trop les propos d’Elena qui avait dit ça à haute voix pour qu’Anastasia puisse entendre.

« Je sais ce que j’ai à faire à ce niveau là… Bon maintenant que tu es rassurée, tu peux rentrer chez toi. Pour ma part, ça a été une longue journée et j’aimerais bien me reposer un peu »

Je saluais Elena et j’attendis de la voir partir avant de rejoindre Anastasia sur le banc du piano. Je déposais un baiser sur la tempe de la jeune femme avant de lui adresser un sourire.

« On va se reposer ou tu veux rester ici un peu ? »

Anastasia arrêta de jouer du piano quand je revins vers elle. Je la regardais et elle me dit que l’on pouvait aller se reposer.

« Non ça ne m’embête pas on va y aller »

Je regardais Anastasia et je m rendais compte qu’elle n’était pas très bien depuis qu’Elena était passée. Elle me demanda si Elena voulait savoir si j’étais seul.

« Elle voulait prendre de mes nouvelles vu qu’elle a su ce qu’il s’est passé aujourd’hui à l’entreprise mais rien de plus »

Je prenais la jeune femme par la main avant de me lever et d’aller dans la chambre. Je retirais mes vêtements et je ne gardais que mon boxer pour aller me coucher. J’attirais la jeune femme dans mes bras et je passais doucement mes mains dans son dos.

« Détends moi et repose toi, il n’y a que nous et tu ne risque rien »

Je tentais de la rassurer comme je le pouvais. Je déposais un baiser sur son front car je ne savais pas si je pouvais aller plus loin.

Je regardais Anastasia qui se montrait soudain câline avec moi. Je la laissais faire me demandant si elle aurait envie d'aller plus loin. La réponse à ma question ne se fit pas attendre, Anastasia m'embrassa en jouant avec ma langue avant de se tortiller sur moi. La jeune femme finit par se retrouver entre mes jambes, je ne pouvais pas m'empêcher de réagir en imaginant la suite. Je la fis remonter vers moi et je l'embrassais tendrement avant de la faire basculer dans le lit. Je me retrouvais au dessus d'elle et je me mettais à la déshabiller entièrement, ayant hâte de lui enlever son pyjama que je balançais un peu plus loin. J'enlevais mon boxer par la même occasion et nous nous retrouvions nus comme des vers. Je déposais des baisers sur le cou de la jeune femme avant de descendre doucement vers sa poitrine pour titiller le bout avec ma langue avant de les sucer lentement. Après quelques préliminaires, je nous fis basculer de nouveau. Nous nous retrouvions tout les deux sur le flanc, j'avais mon torse contre son dos. Je passais ma main pour caresser sa jambe droite avant de lever légèrement celle ci. J'avançais mon sexe vers l'endroit stratégique et je la pénétrais en douceur. Je faisais des mouvements de bassin pour lui faire l'amour, j'essayais de me montrer doux pour ne pas la traumatiser. Ce n'était pas la peine d'y aller trop fort.

Je faisais l'amour avec Anastasia, en douceur pour ne pas la brusquer. Je l'embrassais tout en continuant mes mouvements de vas et viens. Je finis par lui faire atteindre l'orgasme et je me déversais en elle. Je l'a laissé venir se placer contre moi et je la câlinais avant de la voir s'endormir. Je finis par m'endormir mais je me réveillais tôt le matin car j'attendais une livraison spéciale. Je me levais délicatement pour ne pas la réveiller et j'en profitais pour prendre son pyjama pourri. J'allais dans la salle de jeu et je cachais son pyjama dans la commode au moins elle n'irait pas le chercher ici. Je retournais dans la grande salle et la livraison finie par arriver. Je demandais au livreur d'installer tout ce qu'il faut et je me rendais dans la chambre avec le petit paquet spécial. Je prenais le chaton et je le déposais doucement sur Anastasia. Le petit animal se mit à miauler pour réveiller en douceur la jeune femme. C'était son anniversaire et j'espérais que mon cadeau allait lui plaire.

"Ana réveille toi...."

Anastasia finit par se réveiller nez à nez avec le chaton. Elle avait l'air étonné de le voir et moi j'étais impatient de savoir ce qu'elle en pensait.

"Bonjour Mademoiselle Steele et joyeux anniversaire"

Je lui adressais un sourire très charmant avant de prolonger son baiser. Je la serrais dans mes bras en la regardant avec amusement.

"De rien, c'est ton anniversaire alors quand tu m'as dit que tu le voulais la dernière fois j'ai tout fait pour repousser la chose afin de te l'offrir à ton anniversaire"

J'observais le chaton gambader dans le lit avant de regarder la jeune femme et de prolonger son baiser. Je souriais contre les lèvres et j'étais content de lui avoir fait plaisir.

"Il va falloir lui trouver un nom à ce petit chaton... Il y a tout ce qu'il faut pour le chaton dans la grande salle, j'ai demandé au livreur de tout installer"

"J'aime te faire plaisir..."

Je laissais Anastasia déposer des baisers sur mon cou avant de lui dire qu'elle voulait l'appeler Shiva.

" Moi ça me va, c'est ton cadeau alors je te laisse choisir"

Je lui adressais un sourire puis elle me dit qu'elle allait voir ce qu'il y a pour le chat. Je la regardais alors qu'elle cherchait après son pyjama. Je pris un air innocent quand elle me demanda si je n'avais pas vu son pyjama.

"Non non j'ai rien vu du tout moi"

Je me levais pour enfiler mon boxer avant de prendre un air choqué quand elle enfila un boxer à moi et une chemise. Je la laissais partir en avant avec son chat puis je la suivi. Je la laissais regarder tous les accessoires, je dois dire que j'avais pris un peu de tout.

"je ne savais pas ce qu'il fallait pour un chat alors j'ai tout pris"

« Je ne sais pas moi, j’ai été cherché le chat c’est tout »

Je n’allais pas non plus lui dire que j’avais caché son pyjama, je n’avais pas envie qu’elle remette son pyjama. Je la suivais dans la grande pièce où le livreur avait tout installé pour le chat. Anastasia mit le chat sur son arbre avant de venir vers moi. Je passais mes bras autour d’elle quand elle passa les siens autour de mon cou.

« De rien, je suis content d’avoir su trouver quelque chose qui te fait plaisir »

Je prolongeais son baiser en la serrant contre moi tandis qu’elle se hissait dans mes bras. Je passais mes mains sous sa chemise afin de lui toucher les fesses.

« Il faut aller manger Mademoiselle Steele… Il faut prendre des forces avant de faire des folies avec ton joli corps »

Je rigolais et je lui volais un baiser avant de l’entrainer dans la cuisine. Je la posais sur un tabouret et je passais derrière le comptoir.

« Qu’est ce que Mademoiselle Steele désire ? »