Je l'emmenais dans le lit et la posais, venant m'installer avec elle. Je lui adressais un sourire alors qu'elle me disait qu'elle m'aimait. Elle savait que je ne pouvais pas encore lui répondre même si je tenais à elle. Je la laissais s'installer comme elle voulait puis m'endormais à mon tour. Je me réveillais le lendemain matin en me sentant observé, je lui adressais un léger sourire, me réveillant doucement.

"Bonjour jolie princesse...."

Je l'embrassais doucement avant de sourire contre ses lèvres, je la serrais contre moi tout en me réveillant lentement. Je m'étirais un peu, me mettant sur le dos, je soupirais en voyant l'heure, il allait falloir qu'on aille travailler et j'en avais pas vraiment franchement envie.

Je me mis à sourire quand je vis Nate se réveiller, il est trop chou. Je prolongeais son baiser avant de le regarder dans les yeux en souriant.

« Bonjour…. »

Je le laissais se réveiller tranquillement. Je me glissais doucement au dessus de lui alors qu’il se mettait sur le dos. Je vis qu’il regardait l’heure, je savais qu’on allait devoir bientôt partir au boulot. Je me mettais à déposer des baisers sur son cou, je ne partirais pas au boulot avant d’avoir eu la suite d’hier.

« Hier c’était vraiment génial…Tu as dit que tu avais encore des choses à m’apprendre, tu pourrais me faire une leçon avant d’aller travailler… Surtout que durant toute la journée, on va devoir bien se tenir. Il faut que tu me donnes du courage pour la journée »

Je lui adressais un sourire et je venais l’embrasser langoureusement tout en jouant avec sa langue. J’adorais faire des folies avec lui mais je dois dire qu’hier c’était mémorable, il m’avait tellement donné.

"Maintenant? Hum Tu es bien impatiente... Mais tu as de la chance, je suis disposé à te donner un cours matinal."

Je prolongeais son baiser avant de rire un peu, elle était vraiment étonnante comme fille, je dois dire que je n'en avais encore jamais rencontré une comme elle. Je la tripotais doucement, passant mes mains sur elle en m'attardant sur sa poitrine, je joignais ma bouche à mes mains, cherchant à lui donner envie de moi. Je ne tardais pas à avoir une érection alors que la demoiselle se frottait à moi. Je me rallongeais et posais mes mains sur ses hanches, je l'aidais à s'enfoncer sur moi et la laissais prendre son rythme. Une fois les choses sérieuses mise en route, je me redressais en position assise, lui faisant entouré ma taille de ses jambes, ce faisant je m'enfonçais un peu plus encore en elle.

"Ah bébé, vas y..."

Je l'embrassais à pleine bouche, accompagnant ses mouvements puis descendant sur son cou, la mordillant un peu avant de lui faire un suçon, héhé comme ça on saurait qu'elle était prise. Je menais la demoiselle à l'orgasme puis venais en elle, je restais comme ça en elle, la regardant dans les yeux.

"Et voilà princesse, j'espère que le cours t'auras plu..."

Nate fut d’accord pour un cours matinal et j’en fus ravi. Je le laissais faire tout ce qu’il voulait de moi, j’étais sa petite chose et j’adorais ça. Nate me pénétra en se mettant en position assise, c’est alors que je le sentis me remplir profondément. C’était vraiment très intense et je gémissais fort à chaque mouvement tant c’était bon. Je prolongeais ces baisers tout en me mouvant sur lui. Je me rendais compte que Nate me fit un suçon dans le cou, tout le monde allait le voir ! Bref pour le moment, mon esprit s’égarait de plus en plus. Je finir par atteindre l’orgasme, un sacré orgasme ! Je tremblais encore sous l’effet du plaisir tout en le regardant alors qu’il était toujours en moi.

« Des cours comme ça, j’en veux bien tous les jours… C’était waahhh ! »

J’aurais bien envie de me rendormir avec une partie de jambe en l’air aussi intense, mais vu l’heure nous devions nous préparer pour aller au boulot. Je serais bien rester au lit avec lui toute la journée.

« Dommage que l’on ne peut rien faire pendant le boulot… »

Je lui faisais plein de petits bisous, je l’aimais et je ne me pouvais pas m’empêcher de lui montrer mon affection.

"Eh bien on verra pour te donner des leçons plus régulièrement alors si tu aimes ça."

Je l'embrassais doucement tout en lui caressant le dos. Je profitais de l'avoir dans mes bras, nous allions devoir bientôt y aller. Je séparais nos corps, la regardant dans les yeux et la laissant faire ce qu'elle voulait.

"Et bien petite dévergondée! Tu dois être sérieuse au boulot, et puis on est surveillé.."

Je posais mes mains sur ses fesses, les tripotant doucement, nous ne pouvions rien faire au boulot, il y avait toujours quelqu'un pour se ramener dans les vestiaires ou sous la douche. Et puis en patrouille, il ne fallait même pas y compter.

"En attendant tu vas devoir attendre ce soir pour la prochaine leçon."

« Vivement la prochaine leçon … »

Je rigolais légèrement et je prolongeais son baiser tout en frissonnant sous ces caresses. Nate finit par séparer nos deux corps et je le regardais dans les yeux avant de rire de sa remarque.

« C’est dommage car j’aimerais vraiment être dévergondée avec toi au boulot »

Je le laissais me tripoter, il allait me manquer dans la journée même si nous étions ensemble car nous devions être distants. Je soupirais alors qu’il disait que j’allais attendre ce soir pour la prochaine leçon. Je l’embrassais de nouveau et je savais qu’il était temps de se préparer. Nate proposa qu’il repasse à son appart pour prendre une douche et se changer comme il n’avait pas de vêtements propres. Dans un sens ce n’était pas plus moi car je crois que je n’aurais pas su rester sage sous la douche. Je le laissais partir à contre cœur et de mon côté, je me préparais pour le boulot. Après ma douche, je m’habillais et je partis rejoindre Nate à l’appart. Je frappais et j’entrais directement comme la porte était ouverte. Mais à ma grande surprise, je tombais nez à nez avec une grande blonde qui n’avait pour tenue qu’une petite serviette. Celle-ci me dévisagea mais j’en fis tout autant.

« Vous êtes qui ? »

« Moi, je suis la petite amie de Nate ! Apparemment il s’amuse pendant mon absence ! Tu ferais mieux de dégager d’ici et de ne plus approcher mon mec, sale petite trainée ! »

Je regardais Nate toute choquée par ce que je venais d’entendre. Je me sentais trahie et les larmes me montaient aux yeux, je sentais que j’allais pleurer mais je ne lui ferais pas le plaisir de pleurer devant elle. Ni une, ni deux, je tournais les talons et je partis rapidement en me mettant à éclater en sanglots.

Je partais avec Evelyn chez moi, j'avais besoin de vêtements propre et de prendre une bonne douche, bon on la prendrait pas ensemble mais il valait mieux sinon je ne la lâcherais pas de la journée! Bref, une fois chez moi, je remarquais que la porte n'était pas fermée à clé, je fronçais les sourcils et entrais à la suite d'Evelyn. Sarah se tenait là au milieu du salon en petite serviette, mon dieu elle était sortit de l'hôpital psychiatrique ou alors elle s'en était échappé? Elle était normalement ma voisine, je n'étais jamais sortit avec elle et elle avait fait du mal à mon ex fiancée parce qu'elle était persuadée que nous étions fait l'un pour l'autre.

"Qu'est ce que tu fiches ici? Sors de chez moi, tu n'as plus le droit d'être ici."

Il existait une ordonnance du juge, censée la tenir à l'écart de moi, elle n'avait plus le droit d'être à moins de 500 mètres de moi. Bref, elle s'en prit à Evelyn qui décida de la croire et partit en courant, je la suivais tout aussi rapidement mais je la perdais de vue et merde! Je tapais dans le mur et remontais chez moi, j'attrapais des vêtements et me sauvais au commissariat, bordel comment j'allais faire pour éviter cette folle furieuse? Déjà, changer les serrures et ne plus planquer la clé de secours sous le paillasson, ou alors déménager? Ensuite, il me restait à aller voir Evy mais là je devais aller bosser et je la verrais certainement là bas. Une fois au commissariat, j'allais prendre une douche et enfilais mon uniforme, sans voir Evelyn, je commençais à angoisser sur le fait que je ne pourrais pas m'expliquer avec elle.

Je n’entendis même pas ce que Nate dit car je me sauvais rapidement. Je pleurais et je prenais le premier taxi venu. Je voulais rentrer chez moi, je ne saurais pas aller travailler et passer ma journée avec Nate après ça. Une fois à mon appartement, je téléphonais pour signaler mon absence en disant que j’étais souffrante. Je me changeais enfilant un t-shirt et une petite culotte, j’avais besoin d’être à l’aise. Je n’arrêtais pas de pleurer, je pris un pot de glace Ben& Jerry’s avec une cuillère et je mangeais devant la télévision en regardant des comédies romantiques. Ma journée se passa ainsi et j’étais malheureuse comme les pierres. J’avais l’impression d’avoir été prise pour une conne. Il avait une copine et moi j’avais cru qu’il pouvait m’aimer. Je comprends mieux pourquoi il m’avait dit qu’il voulait simplement que l’on s’amuse et qu’il n’avait pas voulu me dire qu’il m’aimait. Je comprends pourquoi il s’était braqué quand je lui avais dit que je l’aimais. Je suis tellement stupide !!! A force de pleurer, j’avais les yeux tout bouffi. Je n’avais vraiment pas une bonne mine et j’avais vraiment le moral au plus bas. Je reçus un sms d’un des collègues du commissariat, il me disait que je loupais l’arrivée de la chérie de Nate au commissariat. Je boudais encore plus bien contente de ne pas avoir été travaillé. Durant la journée, je reçus des appels de Nate que j’ignorais tout simplement. J’étais contre trop triste et en colère à la fois pour lui parler. Je reçus ensuite un appel d’une collègue, je me décidais à répondre. Elle voulait avoir de mes nouvelles et je lui mentis, elle n’était pas censée savoir après tout. Elle me raconta ensuite la journée et elle me parla de l’histoire de la chérie de Nate. Je prenais vraiment sur moi pour ne pas réagir. Apparemment, elle n’avait pas pu s’empêcher de le coller toute la journée. Je discutais un moment avec ma collègue et cela me changea les idées. Bref après son appel, je me mettais à regarder de nouveau mon fil quand soudain on toqua à ma porte. Je me levais et je regardais par le juda. C’est alors que j’aperçus Nate et je sentis mon cœur se serrait. J’hésitais longuement mais je me disais qu’il fallait que l’on crève l’abcès un jour ou l’autre. Je me décidais à ouvrir la porte pour discuter avec lui.

Ma journée fut vraiment pourrie, je fus contraint de faire mes rondes avec un autre de mes collègues et m'arrangeais pour éviter Sarah qui se trouvait au commissariat à m'attendre. J'encaissais sans broncher les railleries de mes collègues, cherchant à joindre en vain Evelyn plusieurs fois. Elle filtrait mes appels et ne voulait pas me parler, il fallait que je lui parle de tout ça, qu'elle sache la vérité. Bref après mon service, je me rendais chez elle, je toquais à la porte sans savoir si elle allait m'ouvrir ou non. Je fus soulagé de voir la porte s'ouvrir, la jeune femme avait mauvaise mine mais je me retenais de la prendre dans mes bras, elle me repousserait. J'entrais alors à sa suite, avant de prendre la parole.

"Evelyn, tu dois savoir....Ecoute moi et tu auras le droit de me mettre à la porte ensuite si tu veux.."

Je la regardais, espérant qu'elle accepterait de me croire, je me doutais que tout était contre moi, mais je n'avais pas envie de la perdre.

"Sarah est une folle, j'ai fais une intervention chez elle, il y a trois ans maintenant, depuis elle s'est monté un film. Elle s'est inventé une histoire avec moi, chaque jours elle venait m'attendre au commissariat puis elle a déménager pour habiter dans mon immeuble. Je n'en pouvais plus et plus je la repoussait, plus elle s'accrochait. Un jour elle a blessé ma fiancé de l'époque, elle l'a envoyé à l'hôpital et Jules n'a plus voulu entendre parler de moi... J'ai porté plainte contre Sarah, elle a finit en hôpital psychiatrique, elle ne devait logiquement plus jamais en sortir. Crois moi, je n'ai jamais couché avec elle, ce n'est pas ma petite amie, je te le jure."