Nous avions enfin commencé les préparatifs du mariage, j’estimais qu’il était temps d’entreprendre tout cela, sinon nous n’étions pas prêts de nous marier. J’avais déjà réservé la salle de réception ainsi que l’église, il ne restait plus qu’à choisir le repas. Pour le moment Evy n’avait toujours pas trouvé sa robe de mariée et on avait une divergence d’opinion pour les faireparts et les gens à inviter. Pour ma part j’avais fait prendre mes mesures pour mon costume et je n’avais plus qu’à attendre pour faire les essayages. Je me démenais néanmoins pour trouver un cadeau à la hauteur de la mariée sans qu’elle n’en sache rien et puis j’avais encore à réserver le voyage de noce.

Sauf que le plus dur restait encore à faire, rencontrer ses parents. Je n’avais pas la moindre envie de les voir parce que je me doutais que ses parents ne m’apprécieraient pas, mais elle y tenait alors je ne pouvais pas aller contre sa volonté. C’est ainsi que je me retrouvais à accueillir ses parents chez moi. J’avais tout fait nettoyé et avais offert à Evy une robe magnifique qu’elle avait choisit. J’étais anxieux à l’idée de les recevoir mais je tentais de ne rien en montrer à ma petite femme. Je la laissais aller ouvrir la porte à ses parents puis me présentais à eux lorsqu’ils entrèrent. Je sentais tout de suite l’animosité de son père à mon égard, il n’avait pas l’air de voir d’un bon œil notre mariage. «Je suis très honoré de vous recevoir chez moi, si vous voulez bien prendre place au salon…Mettez vous à l’aise.» Je les accompagnais au salon et les laissais s’installer, remarquant qu’ils ne cessaient de jeter des coups d’œil dans toutes les directions, comme pour déceler une imperfection.

Nate avait décidé de commencer les préparatifs du mariage et je dois dire que je m’y étais mise à fond. Je n’avais toujours pas trouvé de robe idéale, je voulais être magnifique pour lui et qu’il ne voit que moi lors de la cérémonie. Je ne voulais pas qu’il regrette son choix de m’épouser et qu’il me trouve la plus belle. Mon homme lui avait déjà trouvé son costume. Nate avait réservé l’église et la salle de réception, nous n’avions pas encore décidé pour les faireparts et pour les personnes à inviter.

Aujourd’hui j’avais décidé d’inviter mes parents à la tour afin qu’il rencontre enfin mon homme. Nate avait fait nettoyer entièrement l’appartement et m’avait offert une jolie robe. Je m’étais faite jolie et quand mes parents arrivèrent, j’allais les accueillir. Je fis les présentations et j’adressais un sourire ravi à mon homme avant d’aller au salon avec tout le monde. Je les invitais à s’asseoir et je prenais place à coté de mon homme. Je lui prenais la main, enlaçant nos doigts.

« Alors l’appartement vous plait ? J’ai mis ma petite touche personnelle un peu partout »

Je regardais mon homme en souriant avant de lui voler un baiser. Je regardais mes parents et je discutais avec eux quand Nate me dit qu’il allait à la cuisine pour aller chercher les boissons.

« Je suis contente de me marier avec lui, il est très attentionné avec moi »

Mais je vis la tête de mon père qu’il n’était pas convaincu. Il me dit alors que Nate n’était pas un homme pour moi car il devait se faire des filles dans mon dos et qu’avec tout son argent il les faisait se taire pour ne pas que je le sache. Il ajouta qu’un gérant de club de striptease n’était pas le genre d’homme à rester fidèle et à fonder une famille. Mon père ajouta que je n’aurais jamais de famille avec lui et que j’allais être malheureuse car il m’aurait fait espérer mont et merveille alors que je n’aurais rien avec lui. Il me dit qu’avec son argent il me m’était de la poudre aux yeux mais que derrière il n’y avait rien, il ajouta qu’il n’était pas l’homme d’une seule femme et qu’il n’y avait qu’à voir sa réputation. J’étais totalement dégouté de ce que je venais d’entendre, je sentais les larmes me montaient aux yeux. Je savais très bien que Nate avait du l’entendre car il était un vampire, je n’en revenais pas que mon père n’accepte pas l’homme que j’aimais.

« Tu ne le connais pas ! Il n’a rien à voir avec la description que tu en fais. Tu ne me feras pas changer d’avis, je vais me marier avec lui que tu le veuilles ou non. Si je ne suis pas avec lui, là je serais malheureuse toute ma vie. Je l’aime, Nate est l’homme de ma vie et je ne renoncerais jamais à lui. »

Mon père ne répondit rien, il devait voir que je ne changerais pas d’avis. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, je n’en fichais. Je voulais passer ma vie à ces cotés et je ne saurais pas me passer de lui. Nate revint et je vis à sa tête qu’il avait pris un coup en entendant les propos de mon père. Il servit tout le monde et quand il revint à mes cotés, je me collais à lui et je venais déposer un baiser sur sa joue avant de murmurer à son oreille.

« Je t’aime, ne t’occupe pas de ce qu’il dit… »

Je m’installais au salon avec nos invités, leur proposant de boire un verre pour fêter notre mariage mais je voyais bien que ses parents n’étaient pas enjoués face à cela. Je me levais en disant à Evy que j’allais chercher de quoi servir nos invités. Je me rendais alors dans la cuisine, prenant mon temps pour prendre les verres et la bouteille de champagne. Son père se mit alors à parler, je l’écoutais presque malgré moi et je prenais assez mal tout ce qu’il disait. Il avait tords, jamais je ne pourrais tromper Evelyn et elle avait accès librement à tous mes comptes, elle savait donc que rien ne sortait de là sans son accord préalable lorsque nous faisions un achat ou alors si elle ne le savait pas c’est parce que c’était pour un cadeau la concernant. Le truc c’est qu’il avait raison, je n’étais pas assez bien pour elle, un gérant de club de strip-tease n’était pas un bon mari pour une fille respectable comme Evelyn. Je soupirais, n’écoutant pas ce qu’elle répondit à ses parents, j’en avais bien assez entendu comme ça. Son père ne m’acceptait pas et n’approuvait pas notre mariage ce qui en soit me décevait mais je ne sais pas à quoi je m’étais attendu en les rencontrant. J’avais l’habitude à force de ne pas être accepté par les humains mais je ne voulais pas qu’Evelyn se brouille avec sa famille pour moi.

Je retournais au salon avec le plateau et le posais sur la table basse en silence. Je servais alors quatre coupes de champagne avant d’en tendre deux à mes beaux-parents. Je leur adressais un sourire aimable avant de me rasseoir près de ma petite femme, lui donnant une coupe de champagne. Je la laissais m’embrasser sur la joue et l’écoutait me dire de ne pas écouter son père et qu’elle m’aimait. Je gardais une mine sombre, buvant doucement mon verre de champagne. Je n’aimais pas la façon qu’il avait de me regarder, comprenant que notre proximité le dérangeait, je m’écartais légèrement d’Evy, gardant simplement sa main dans la mienne. Je répondais aimablement à leurs questions sans dévoiler trop de détails. «Mes parents sont morts il y a sept ans maintenant, mon père m’a légué le club et il a légué ses autres propriétés à mes frères et sœurs. Voilà comment j’en suis arrivé à être à la tête de cette affaire.» Je restais poli et calme, bien que ce n’était pas dans ma nature lorsque l’on me cherchait des noises. Je jetais un regard à Evelyn qui semblait heureuse d’être là avec moi, mais moi je ne pouvais pas sourire, je réfléchissais bien trop à ce que son père avait dit.

Je bus le verre de champagne que Nate m’apporta, je le regardais de temps à autre voyant qu’il n’était pas bien. Je savais que ce que mon père avait dit était blessant et je m’en voulais qu’il ait dit ça. Au bout d’un moment, Nate s’éloigna de moi et je me demandais ce qu’il y avait encore. Mes parents se mirent à questionner Nate, ma mère était encore gentille dans ces questions. Je voyais qu’elle cherchait à le connaitre, mon père par contre, il ne posait que des questions indiscrètes à mon homme pour lui trouver des défauts supplémentaires. Nate leur inventa une histoire sur ces parents, plutôt crédible même si je savais la vérité. Mon homme se comportait très bien malgré les attaques que pouvait lui faire mon père, j’étais fier de lui. Mes parents finirent par repartir et je dois dire que j’étais soulager, j’en avais marre que mon père tente de se prendre la tête avec Nate. Une fois seule avec mon homme, j’allais le retrouver pour enfin parler de tout ça avec lui. Je venais me mettre à califourchon sur lui, passant mes bras autour de son cou.

« Je suis désolé pour tout ce que mon père a pu dire… Il ne sait pas de quoi il parle, il ne te connait pas et il ne sait pas quel homme merveilleux tu es. Je me fiche de tout ce qu’il dit, moi je t’aime et je veux me marier avec toi. Personne ne me fera changer d’avis là-dessus. »

Je me montrais câline tentant de lui remonter un peu le moral. Je déposais des baisers sur son cou avant de remonter doucement sur ces lèvres.

« Arrête d’y penser mon cœur… On est à deux, c’est tout ce qui compte »

Je laissais son père m’attaquer, je répondais toujours poliment mais je réfléchissais également à toute vitesse sur ce qu’il lui avait dit tout à l’heure. Je ne les raccompagnais pas à la porte, trop content de les voir s’en aller, j’allais enfin pouvoir souffler un peu. Je restais installé sur le sofa, la laissant venir se mettre sur moi. Je posais mes mains sur ses hanches et la regardais tout en restant impassible. Elle me dit qu’elle était désolée pour ce que son père avait dit, que personne ne lui ferait changer d’avis sur notre mariage. Je ne relevais pas pour l’instant la laissant être câline avec moi tout en lui caressant lentement le dos.

«Je ne peux pas…. Il a raison ! Je ne suis pas assez bien pour toi, tu mérites mieux qu’un proprio de club de strip-tease. Et tu mérites de fonder une famille… Pour le moment tu n’en ressens pas l’envie mais dans 100 ans peut-être que tu en auras envie et là je ne pourrais pas accéder à ta demande, ton père a raison Evy, je te demande trop de sacrifice…»

Je la posais doucement sur le sofa à mes côtés, je me sentais mal de lui dire tout ça mais c’était la stricte vérité son père m’y avait fait repensé et ce n’était pas bon pour notre couple.

«Je ne remets pas en cause le fait qu’on s’aime, juste le fait que je ne pourrais pas t’apporter tout ce que tu désireras et je veux que tu y réfléchisses, que tu écoutes ce que ton père t’as dit. Je ne serais peut-être jamais le parfait gendre à ses yeux mais réfléchit bien dans quoi tu t’engages Evy… »

Je câlinais mon homme et je tentais de lui remonter un peu le moral. Je comprenais que ce que mon père avait dit n’était pas des choses que l’on aimait entendre. Nate me caressait alors le dos, je frissonnais sous le passage de ces mains. Mais soudain il me dit que mon père avait raison. Il me sortit tout un baratin me disant qu’il n’était pas pour moi. Il me dit que je méritais de fonder une famille et qu’il me demandait trop de sacrifice.

« Comment tu peux dire ça ?... »

Nate me posa à ces cotés sur le sofa coupant le contact que l’on avait comme ci je l’embêtais. Il me dit qu’il ne remettait pas en cause le fait que l’on s’aime mais il voulait que je réfléchisse dans quoi je m’engageais.

« Genre tu ne remets rien en cause, c’est justement ce que tu es entrain de faire. Je sais très bien ce que je veux et contrairement à toi je n’ai pas besoin d’y réfléchir. Que l’on fonde une famille ou pas avant que tu me transforme je m’en fiche, je veux être avec toi. Je suis prête à renoncer à certaine chose par amour pour toi. »

Je le regardais en essayant de ne pas pleurer car je craignais qu’il veuille tout annuler ou même casser avec moi à cause de mon père.

« Je serais trop malheureuse sans toi, je préfère renoncer à certaine chose plutôt qu’à toi… Je crois finalement que c’est plutôt à toi de réfléchir, à savoir si tu veux vraiment te marier avec moi. Entre nous, tu es le seul qui doute alors prend le temps de réfléchir »

Je me levais et je pris les verres sur la table pour les ramener à la cuisine. Je posais les verres dans l’évier et j’essuyais les petites larmes qui s’échappaient. Je respirais un bon coup pour me reprendre, je n’allais pas pleurer pour un oui ou un non. Nate allait me prendre pour un bébé sinon si je pleure sans arrêt. Je n’en revenais toujours pas que les propos de mon père aient pris autant d’importance. Je ne voulais pas perdre l’homme que j’aimais à cause de ça.

Elle prenait assez mal le fait que je lui demande de réfléchir à la situation. Elle me dit que je remettais tout en cause et que contrairement à elle j’avais des doutes. Elle ajouta que c’était à moi de réfléchir pour savoir si je voulais toujours me marier avec elle. Elle avait aussi dit qu’elle était prête à renoncer à pleins de chose par amour pour moi. Mais je ne voulais pas qu’elle fasse des sacrifices pour moi, je ne le méritais pas.

«Evy…»

Mais il était trop tard, elle se levait déjà et partait dans la cuisine avec les verres. Je sentais bien que je l’avais blessé et je n’étais pas fier de moi. Je soupirais et passais mes mains sur mon visage. J’étais las de tout ça, il y avait bien longtemps que ne s’était pas disputé et je n’aimais pas ça du tout. Je me levais et venais la rejoindre dans la cuisine, je la prenais doucement dans mes bras, collant mon torse contre son dos et passant mes bras autour d’elle.

«Je t’aime tellement ma puce, j’ai pas besoin de réfléchir pour savoir ça… Ce que je veux c’est que tu mesures parfaitement l’étendue de ce que tu vas perdre en m’épousant. Je ne veux pas te perdre mais avoue que sur certains points ton père a raison. »

Je déposais de légers baisers sur son épaule, la berçant lentement contre moi. Elle se sentait mal et moi aussi je me sentais très mal de lui faire endurer une telle chose. Je voulais l’apaiser parce que j’étais responsable de son malaise. J’enfouissais mon visage au creux de son cou, inspirant son odeur.

«Ne pleure pas jolie princesse…. Je suis désolé….»

J’étais partie dans la cuisine pour ranger un peu mais aussi pour lui cacher mes larmes. Je n’aimais pas l’entendre parler comme il venait de le faire et je n’avais pas envie que notre relation en pâtisse à cause de ce que mon père avait dit. Soudain, Nate me rejoint dans la cuisine et il me prit dans ces bras en collant son torse contre mon dos. Je posais mes mains sur les bras de mon homme et je l’écoutais sagement. Nate me dit qu’il m’aimait et qu’il n’avait pas besoin de réfléchir pour savoir ça. Il me dit qu’il voulait que je mesure l’étendue de tout ce que j’allais perdre en l’épousant. Nate me dit qu’il ne voulait pas me perdre mais que je devais avouer que mon père avait raison sur certain point. Je restais silencieuse de peur de répondre et que ma réponse ne lui convienne pas. Je le laissais me bercer et enfouir son visage au creux de mon cou. Nate me demandait de ne pas pleurer mais je pleurais déjà car je m’en voulais des propos que mon père a pu tenir et d’un autre coté, j’avais peur de perdre Nate.

« T’as pas à être désolé… Mais je n’ai pas l’impression que tu me comprennes quand je te dis certaine chose. Je pense sincèrement tout ce que je te dis et pour moi mon père n’a pas raison, en aucun point. T’es gérant d’un club de striptease, et alors ?!? T’as de l’argent, et alors ?!? Je me fiche de tout ça, je t’aime pour toi, pour ce que tu es et pas pour ce qu’il y a autour. Je sais que j’ai envie de fonder une famille avec toi, si on y arrive avant que tu me transforme je serais contente mais si on y arrive pas tant pis. Ce que je veux c’est toi, le reste passe après »

Je me retournais doucement et je faisais face à mon homme. Je venais me blottir dans les bras, enfouissant à mon tour mon visage au creux de son cou. Je me sentais bien avec lui et je serais si malheureuse si tout se finissait. Je tentais de me calmer dans ces bras et d’arrêter de pleurer dès que l’on commençait à se disputer ou quoique ce soit.

Elle m’expliqua qu’elle n’en avait rien à faire de l’environnement dans lequel j’évoluais. Pour elle tout passait après notre amour, elle voulait être avec moi et rien d’autre. Je la regardais en écoutant attentivement ce qu’elle avait à me dire, elle ajouta que si on parvenait à fonder une famille avant sa transformation c’était bien sinon c’était tant pis pour ça.

«Je t’aime aussi mon cœur… Je ne sais pas si on y arrivera mais j’espère que tu ne seras pas malheureuse à cause de ça. J’ai vraiment envie de te donner le plaisir d’être maman, j’aurais aimé être un simple humain, tout serait alors plus facile pour nous.»

Je la laissais se tourner vers moi, posant mes mais sur ses reins. Je la serrais doucement contre moi, tentant de l’aider à se calmer comme je pouvais. Je la soulevais lentement, lui faisant passer ses jambes autour de ma taille. Je passais mes mains sous ses fesses pour mieux la tenir. Je nous guidais vers notre chambre et la posais doucement sur le lit, restant allongé au dessus d’elle. Je me tenais tranquille, la tenant contre moi pour l’apaiser en quelque sorte. Je l’embrassais doucement dans le cou tout en la berçant lentement.

«Pardonne moi princesse… Je ne voulais pas te blesser.»

Nate me dit que l’on arriverait peut être pas à fonder une famille et qu’il espérait que je ne serais pas malheureuse à cause de ça. Il me dit qu’il voulait vraiment me donner le plaisir d’être mère et qu’il aurait aimer être un simple humain car tout serait plus facile.

« Arrête t’accabler comme ça. Il se passera ce qu’il devra se passer, que je sois mère ou pas. »

Je me sentais bien alors qu’il me serrait contre lui, il savait très bien que j’avais besoin de ça quand je n’allais pas bien. Nate me souleva et je passais mes jambes autour de sa taille m’accrochant à lui comme un petit singe. Mon fiancé passait ces mains sous mes fesses avant me m’amener dans la chambre. Il me posa sur le lit et je le gardais contre moi n’ayant pas envie de le lâcher. Je me détendais sous ces baisers, Nate me demandait pardon pour ce qu’il m’avait dit au salon, ajoutant qu’il n’avait pas voulu me blesser.

« Tu sais bien que tu es pardonné, t’as pas besoin de me le demander… Mais ne me dis plus des choses comme ça, je n’ai pas envie que l’on se mette à douter sur nous. Je ne veux pas te perdre à cause de ce que les gens peuvent dire sur nous, je ne le supporterais pas. »

Je crois que si un jour Nate vient à me quitter, je ne resterais pas très longtemps sur terre. Nous avions été séparés une fois et je l’avais très mal vécu. Je ne supporterais pas une deuxième rupture et je pense que dans le fond il le comprenait.

« Je veux être ta femme et vivre pour toujours avec toi…Tu es l’homme de ma vie et tu n’as pas intérêt à me quitter un jour en me disant qu’il y a mieux pour moi et que tu n’es pas celui qu’il me faut… Je t’aime tellement mon amour, tellement… »

Je l’embrassais tendrement en me collant un peu plus à lui. J’avais besoin de le sentir contre moi afin de me sentir bien.

Je la gardais contre moi, restant allongé sur elle afin de maintenir le contact. Elle me répondit que je n’avais pas besoin de demander d’être pardonné parce que je savais parfaitement que je l’étais déjà. Je l’embrassais doucement dans le cou avant de la regarder.

«Tu ne me perdras pas d’accord? Je me fiche de ce que les autres peuvent dire mais l’avis de ton père compte parce que j’ai été élevé comme ça, à devoir écouter ce que mon père disait et à obéir.»J’enfouissais mon visage au creux de son cou et me collais un peu plus à elle dans l’espoir de me sentir mieux.

Elle me dit qu’elle voulait être ma femme et que je n’avais pas à la quitter en disant qu’il y avait mieux que moi pour elle. Je l’embrassais sur la joue avant de la regarder. «C’est promis ma belle… De toute façon je serais bien trop jaloux pour te laisser partir avec un autre. Je t’aime trop pour te lâcher ma puce. Tu sais parfaitement que tu es la seule à avoir compté dans ma vie. » Je l’embrassais doucement, elle savait qu’elle était là seule à qui j’avais osé demandé de m’épouser, la seule que j’avais réellement aimé et la seule que j’ai envie de transformer pour passer toute ma vie avec elle. «Je t’aime chérie et si un jour il me prend l’envie de te blesser à nouveau, n’hésite pas à me mettre une raclée ok ? » je ris légèrement avant de l’embrasser tendrement, je tenais tellement à elle.